
En cette période de rentrée, je ne peux m’empêcher de me replonger un an en arrière et me souvenir de celle qui fut ma « fille adoptive » pendant 3 mois, Jule. Quelle belle expérience ! Si c’était à refaire…
Mon fils aîné a eu la chance de pouvoir commencer à étudier l’allemand à l’école primaire. Nous vivions pourtant à ce moment-là à l’extrême-ouest de la France, à Brest (peu après notre retour d’Espagne).
La chance, oui. Ayant enseigné à cette même époque l’espagnol à des classes de CE2 et de CM1, je puis affirmer que les élèves prennent beaucoup de plaisir à communiquer dans leur nouvelle langue (quelle qu’elle soit) qu’ils étudient de façon essentiellement ludique.
Il a eu de la chance à nouveau que le directeur de sa nouvelle école (en Loire-Atlantique cette fois) fasse son possible pour qu’un professeur d’allemand vienne faire cours à pourtant peu d’élèves de l’établissement.
De la chance encore qu’à son entrée en 6e il existe une toute nouvelle classe bilangue, allemand-anglais dans son collège. Et comme si elle le poursuivait, tandis qu’il réfléchissait à son orientation et que ses enseignants l’encourageaient à approfondir encore sa maîtrise de la langue germanique, il a appris qu’un autre professeur d’allemand avait eu le courage (oui, oui, le courage car cela demande un investissement énorme de monter ce genre de projets) d’ouvrir une section Abibac un an auparavant dans un lycée de Vendée, pas trop loin de chez nous.
Bien sûr, il n’a pas encore son double diplôme en poche, mais il peut déjà bien communiquer dans plusieurs langues (en anglais aussi) et il connaît 2 cultures différentes, 2 modes de vie, c’est déjà un avantage énorme.
Justement, revenons à cet échange obligatoire du cursus au lycée et à notre petite Jule. Bon, petite, c’est une façon de parler car elle était la plus grande de la famille, du haut de ses 14 ans !
En quoi ces séjours dans la famille et l’établissement scolaire de son correspondant sont-ils le plus profitables ? (suite…)
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